Un sujet encore trop peu abordé, mais qui concerne de nombreux candidats.

Concours de greffier, DSGJ, examens professionnels… La préparation à un concours est déjà un défi en soi. Mais quand on est neuroatypique – TDAH (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité), HPI (haut potentiel intellectuel), DYS (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie…) – ce défi prend une autre dimension.

Les méthodes « classiques » ne conviennent pas toujours. L’environnement, la concentration, la gestion du temps, la surcharge cognitive ou encore l’anxiété de performance peuvent devenir des obstacles silencieux mais bien réels.

Alors… Comment réviser efficacement quand on ne rentre pas dans les cases ? Comment adapter sa méthode à son fonctionnement cognitif ?

Mieux se connaître pour mieux réviser

La première étape vers une préparation efficace, surtout quand on est neuroatypique, consiste à accepter son propre mode de fonctionnement. Il ne s’agit pas de « faire comme les autres » ou de rentrer dans un moule standardisé, mais bien de comprendre comment vous apprenez le mieux, et d’utiliser cela comme un levier. C’est en partant de vos forces – plutôt qu’en luttant contre vos difficultés – que vous allez progresser avec confiance et efficacité.

👉 Vous êtes TDAH (Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) ?

Vous avez peut-être :

  • Du mal à rester concentré longtemps,
  • Une tendance à la distraction,
  • Des difficultés à structurer votre travail ou à gérer votre temps.

Mais votre cerveau fonctionne aussi de manière hyperactive et intuitive, avec une capacité à se concentrer intensément sur des tâches qui vous intéressent (ce qu’on appelle « l’hyperfocus »). Ce phénomène est un atout précieux, s’il est bien exploité.

Conseils pratiques :

  • Fractionnez vos sessions : 25 minutes de travail, 5 minutes de pause (technique Pomodoro).
  • Variez les formats pour garder l’attention : alternez vidéo, audio, quiz, lecture active.
  • Fixez-vous des objectifs concrets, mesurables et à court terme.
  • Préparez votre environnement : un espace clair, sans distraction visuelle ou sonore.

👉 Vous êtes HPI (Haut Potentiel Intellectuel) ?

Vous pouvez ressentir :

  • Une pensée foisonnante, rapide, parfois en arborescence,
  • Un ennui face aux tâches répétitives ou perçues comme simples,
  • Un besoin de sens fort dans ce que vous apprenez,
  • Une hypersensibilité qui peut générer un stress important à l’approche de l’épreuve.

Mais vous avez aussi une grande capacité d’analyse, une intuition vive et souvent une très bonne mémoire de travail. Pour tirer le meilleur de votre potentiel, il vous faut structurer cette intelligence.

Conseils pratiques :

  • Évitez la dispersion en créant une méthode de révision claire (par thème ou par objectif).
  • Utilisez des cartes mentales (mind maps), des fiches structurées ou des schémas pour organiser vos idées.
  • Donnez du sens à vos apprentissages : reliez les notions juridiques à leur application concrète.
  • Réservez des temps pour approfondir, mais aussi pour répéter les bases, même si cela vous semble « simple ».
  • Pratiquez l’entraînement à la rédaction : cela canalise la pensée et muscle la clarté d’expression.

👉 Vous êtes Dys (dyslexique, dyspraxique, dysorthographique…) ?

Peut-être que :

  • Lire et comprendre un texte vous demande plus de temps,
  • L’écriture manuelle est fatigante ou source d’erreurs,
  • L’orthographe et la grammaire sont des zones d’insécurité.

Mais vous avez souvent :

  • Une excellente mémoire auditive ou visuelle,
  • Une grande créativité,
  • Une capacité à comprendre globalement un texte ou une idée, sans passer par la lecture linéaire.

Conseils pratiques :

  • Privilégiez les supports audio et visuels : vidéos, podcasts, infographies.
  • Résumez les notions sous forme de schémas, de couleurs, de symboles.
  • Préparez des réponses types à l’oral pour gagner en fluidité et éviter le stress du moment.

🤝 Le soutien, un levier essentiel

Se sentir accompagné, compris et encouragé fait toute la différence.

Chez Lex-Elan, nous avons accueilli de nombreux candidats au profil neuroatypique. Ce qu’ils disent souvent ? Qu’ils avaient peur de ne pas être à la hauteur et de ne pas y arriver.

Avec un accompagnement adapté :

✔ Ils gagnent en structure,
✔ Ils apprennent à utiliser leur singularité comme une force,
✔ Ils avancent avec plus de sérénité et de confiance.

 

En conclusion

Être neuroatypique n’est pas un frein à la réussite. Mais cela suppose d’oser faire autrement, d’oser demander de l’aide, et d’accepter que son parcours sera peut-être différent.

Il n’y a pas de méthode universelle. Il y a votre méthode. Celle qui respecte votre rythme, vos forces, vos fragilités.
Et c’est exactement ce que nous vous aidons à construire.

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